Mardi 25 septembre 2023, la Fédération nationale des ambulanciers privés était conviée à une grande réunion d’étape au Ministère de la santé et de la prévention.
Quel était l’objectif de cette réunion ?
Faire le point sur l’état d’avancement de l’ensemble des travaux à réaliser afin de faciliter l’accès à la profession d’ambulancier, de faire évoluer nos équipements…
Cette réunion était la bienvenue alors que j’avais exprimé au cours de l’été auprès de ce même ministère mes craintes et mes préoccupations face à un risque d’enlisement de ces réformes.
Des réformes qui, nous le savons toutes et tous, sont très attendues pour déverrouiller l’accès à la profession d’ambulancier, une profession en tension comme tant d’autres.
Alors cette réunion allait-elle être une énième réunion inutile ?
A notre grande surprise, non.
Nous avons découvert que les services du ministère de la santé s’étaient véritablement emparés de nos problématiques, avaient identifié les textes à modifier et avaient déterminé un calendrier d’actions.
Sur la réforme du permis de conduire probatoire, alors que jusqu’à présent il fallait détenir un permis de conduire et avoir achevé la période probatoire (3 ans ou 2 ans en cas de conduite accompagnée) pour intégrer un institut de formation des ambulanciers, à l’avenir il sera possible d’intégrer ces instituts sans avoir achevé la période probatoire. C’est la piste qui a été proposée par les autorités sanitaires.
Cette évolution, qui n’est certes pas une révolution, devrait cependant apporter un appel d’air à la profession.
La modification des textes sur le permis est annoncée pour la fin de l’année 2023 avec une entrée en vigueur début 2024.
Bien entendu cette réforme n’est pas une fin en soi. C’est une première évolution, significative. Nous ne nous interdirons pas de proposer, ensuite, des mesures de plus grande ampleur.
Bruno BASSET
Président