Plusieurs revalorisations tarifaires prévues par l’avenant 11 à la convention nationale des transporteurs sanitaires entrent progressivement en vigueur.
Plusieurs revalorisations tarifaires prévues par l’avenant 11 à la convention nationale des transporteurs sanitaires entrent progressivement en vigueur.
A fin septembre 2023, les dépenses de soins de ville diminuent de 1,4 % sur les 3 premiers trimestres et de 0,6 % sur les douze derniers mois. Les évolutions restent marquées par l’explosion épidémique liée au variant omicron au début 2022.
Plusieurs revalorisations tarifaires prévues par l’avenant 11 à la convention nationale des transporteurs sanitaires sont applicables depuis le 7 novembre 2023.
La carte Vitale se développe en application pour smartphone. L’appli carte vitale est une alternative dématérialisée de la carte Vitale physique, qui continue d’exister.
A fin août 2023, les dépenses de soins de ville diminuent de 1,7 % sur les 8 premiers mois de l’année et de 0,6 % sur les douze derniers mois.
A fin mai 2023, les dépenses de soins de ville diminuent de 3,3 % sur les cinq premiers mois de l'année et augmentent de 0,1 % sur les douze derniers mois.
À partir de fin juin 2023, de nouvelles mesures sont mises à place pour renforcer la sécurité des accès aux services du compte amelipro. Ces mesures concernent à la fois les professionnels de santé et les utilisateurs bénéficiant de délégations d’accès (les comptables).
Début d’année 2023, de nouvelles négociations conventionnelles s’ouvraient entre l’Assurance maladie et les syndicats de la profession.
Communique de presse – Paris le 22 février 2023
* Télécharger le communiqué de presse
5305*sociétés
15103* Ambulances
14448* Véhicule sanitaire léger
50 000 emplois qui assurent 54% des admissions aux urgences
18,4 Millions** de transports sanitaires
Le secteur des transports sanitaires n’échappe pas à
la crise profonde de notre système de santé. Il en est même à l’épicentre avec son rôle majeur dans
les secours d’urgences pour le SAMU-15L’ambulancier est un professionnel de santé qui
participe à sauver des vies au quotidien et constitue un maillon essentiel à l’accès aux soins (urgents
et non urgents) tout en étant peu reconnu et quasi-smicard. Il est aussi
le garant de la continuité des soins que ce soit dans le cadre de transfert
hospitaliers (acteur majeur pendant la crise du COVID), que lors de transports
vers les centres de santé, de rééducation, de dialyse, de cancérologie et de
pédiatrie…
Depuis plusieurs années, malgré l’évolution du métier
qui est monté en gamme en termes de compétence, grâce notamment aux innovations
technologiques et l'apparition d'un diplôme d'état qui reconnait l’ambulancier
comme un technicien du soin, la profession n’a pas réussi à casser cette
image délétère et décalée par rapport à la réalité.
Longtemps le secteur a été considéré à tort comme un
maillon inflationniste du système avec des professionnels de santé privés dont
le rôle se limitait à conduire une ambulance ou un véhicule sanitaire léger
(VSL).
L'ambulancier est un acteur indispensable de la chaine
de soins que ce soit dans le secours à personne ou dans la prise en charge des
patients de la filière des soins dits « programmés ». Il accompli un
travail quotidien auprès des malades avec des tâches souvent en dehors de
sa mission de transporteur, il comble souvent les manques de moyens humains
et techniques des hôpitaux, pourtant il reste souvent dévalorisé et peu
considéré. Son rôle dans les récentes politiques publiques de santé comme le « virage ambulatoire » ou dans le maintien des patients au
domicile (ex : HAD) n'a jamais été évalué malgré les économies
substantielles pour la collectivité.
« Comme pour les autres secteurs du soin, ce qui était acceptable avant ne l’est plus aujourd’hui. Notre profession est au bord de la Rupture. Plus de 15 000 postes sont vacants et toutes les entreprises peinent à recruter » prévient Bruno Basset Président de La Fédération Nationale des Ambulanciers Privés (FNAP). « Les entreprises n’ont aucune marge de manœuvre. Pour être attractif les salaires doivent être augmentés, néanmoins les prix sont contraints par l’Assurance Maladie » ajoute Bruno Basset.
⇒ Paiement du RMG ramené à 1 mois contre plus de 3 mois aujourd’hui,
⇒ Aide exceptionnelle d’un montant de 25 millions d’euros,
⇒ Revalorisations tarifaires à venir dans le cadre des prochaines négociations conventionnelles.
Ces mesures viennent d’être annoncées par le directeur général de l’Assurance maladie aux organisations professionnelles des ambulanciers.
Mardi 20 décembre 2022, le directeur général de la CNAM, Thomas Fatôme, réunissait dans ses locaux les représentants des organisations professionnelles d’ambulanciers. Cette réunion était l’occasion de faire le point sur la situation de notre profession.
Les annonces qui ont suivi font en partie écho à nos alertes de ces derniers mois.
♦ Réforme du TUPH et paiement du revenu minimal garanti (RMG)
Rappelons que le RMG est calculé chaque trimestre pour être ensuite versé, après avoir été lissé sur cette même période, par la caisse de rattachement du transporteur sanitaire au plus tard dans le premier mois du trimestre suivant le trimestre de référence.
Ce délai de paiement, beaucoup trop long, a asséché la trésorerie des entreprises du transport sanitaire et accru les difficultés qui pèsent sur notre secteur. La FNAP, qui avait refusé de signer cet avenant, dénonçait régulièrement cette ineptie.
Nous avons alors assisté à un véritable exercice de contorsionniste de la part des signataires de l’avenant n°10 qui, après avoir signé cet avenant et les mesures iniques qu’il comporte, après avoir assuré sa promotion, après avoir nié ses effets délétères, n’ont pu que reconnaître l’évidente évidence défendue par la FNAP : cet avenant a eu pour effet de tarir la trésorerie des entreprises du transport sanitaire en particulier dans le milieu rural !
En tout état de cause, nous nous félicitons que la FNAP ait été entendue.
En effet, l’Assurance maladie a pris conscience des difficultés dans lesquelles cette mesure avait placé les transporteurs sanitaires. Elle a accepté le passage du paiement par les caisses d’un délai de plus de 3 mois à 1 mois. Les modalités de calcul seront également rediscutées.
♦ Aide exceptionnelle de 25 millions d’euros
Le Gouvernement avait décidé d’octroyer une aide exceptionnelle de 65 millions d’euros à la profession. Un montant complémentaire pouvant atteindre jusqu’à 35 millions était conditionné à l’issue de la crise de la COVID-19.
C’est finalement un montant complémentaire de 25 millions d’euros qui sera octroyé à la profession. Soit une enveloppe totale de 90 millions d’euros.
Cette somme sera destinée à absorber, en partie, les augmentations salariales négociées cette année.
La FNAP entend convaincre de la nécessité de poursuivre cet effort.
♦ Revalorisations tarifaires à venir
L’Assurance maladie s’est montrée opposée à la demande de la FNAP tendant à une revalorisation des tarifs de nuit et jours fériés.
Pour autant, la FNAP n’entend pas renoncer à cette demande qu’elle estime juste et légitime.
Plus généralement, une nouvelle phase de négociation tarifaire devrait s’ouvrir et démarrer rapidement (janvier 2023). Nous défendrons une approche qui permettrait d’offrir une meilleure visibilité à la profession.
♦ Le mot de la fin
Alors que cette réunion s’achevait, un représentant syndical s’isolait dans une pièce mise à son entière disposition par la CNAM, pour annoncer sans tarder ces mesures à ses adhérents.
Pour les représentants de la FNAP, l’étonnement a fait place à une certaine gêne et à un profond malaise face à cette proximité entre un syndicat et l’Assurance maladie.
Elle interroge sur son indépendance…
Vous savez au moins pouvoir compter sur la vigilance et l’esprit critique de la Fédération nationale des ambulanciers privés.
Donnons-nous rendez-vous en 2023 avec la reprise des négociations et la « mise en musique » des mesures annoncées.
Le président
Bruno BASSET
UNCAM
Monsieur le Directeur Général
50 avenue du professeur André Lemierre
75986 PARIS CEDEX 20
Paris, le 22 janvier 2021
OPPOSITION A ACCORD TARIFAIRE DE l’AVENANT 10 A LA CONVENTION NATIONALE DES TRANSPORTEURS SANITAIRES PRIVES
Monsieur le Directeur général,
Comme vous l’aurez constaté et au même titre que d’autres organisations du secteur nous avons refusé de signer l’Avenant 10 à la convention nationale des transporteurs sanitaires privés qui nous a été notifié par mail le 23 décembre 2020, dont nous vous avons accusé réception le 28 décembre 2020.
Par la présente, nous formons opposition audit accord.
Vous n'êtes pas sans savoir le contentieux qui oppose la caisse d'assurance maladie du Tarn et un confrère transporteur sanitaire qui dispose des deux moyens de transport TAP, VSL et TAXIS.
La caisse primaire du Tarn arguant que si le transporteur dispose des deux moyens elle paie le moyen le moins onéreux quel que soit celui utilisé.
200 ambulanciers et taxis agrées dans le médical et venus de plusieurs villes du sud-est ont manifesté toute la journée ce vendredi dans les rues de Nice. Ils ont mené des opérations escargot notamment sur la Promenade des Anglais pour dénoncer la réforme du financement des transports sanitaires.
Article publié par La Provence Mercredi 17 octobre 2018
Ils ont paralysé hier la circulation dans la ville. Ils redoutent de perdre le marché du transport des malades avec l'AP-HM
Deux heures pour faire 10 kilomètres ! au classique embouteillage de l'heure de pointe, s'est rajoutée hier matin l'opération escargot lancée par le Collectif Ambulanciers Paca. Environ 200 véhicules de transport sanitaire partis des hauteurs de la ville par l'autoroute du Littoral dès 7 heures du matin ont paralysé le centre-ville. Grands axes autoroutiers saturés, tunnel du Prado-Carénage fermé en raison des fumées provoquées par les fumigènes, corniche bloquée : les automobilistes marseillais ont été pris au piège.
Les raisons de cette gigantesque pagaille ? L'article 80 s'inscrivant dans la loi de finances de la Sécurité sociale. Datant de 2008 et entrée en vigueur le 1er octobre dernier, elle prévoit le transfert d'une partie de l'enveloppe financière dédiée au transport sanitaire pour les patients hospitalisés depuis la Caisse primaire d'assurance-maladie vers les établissements de santé publics et privés.
"Soyons réalistes, les malades ne peuvent être transportés en tapis volant!"
Chers confrères,
A l’heure où certains d’entre vous critiquent à tour de bras les syndicats, les associations,…..
Un petit éclairage s’impose sur la mise en place de l’article 80
Marchés publics,
Seule la FNAP s’est positionné clairement contre en mettant en place une action judiciaire, l’appel d’offre du GHT06 est suspendu jusqu’au 24/10/2018 (voir document joint)
Donc sur le plan local
FNAP/ Philippe LAURIOT/AMS
Contestation judiciaire en cour ayant pour effet de suspendre l’appel d’offre
FNTS/Pierre FARAJ/MEDIFAR
Obtention de 5 lots avec remiseFNAA/Dominique DIHARCE/GAT BEL AGE
Obtention de 4 lots avec remiseCNSA/Sylvain SARTORI/ambulances du colombier cocontractant avec
ATSU06/Laurent LAVOISIER/ambulances riviera
Obtention de 2 lots avec remise
Depuis le 02 janvier 2018, les ambulanciers du département de la Côte d’Or sont en grève.
Nous refusons de travailler à perte pendant les gardes préfectorales imposées.
Nous avons mis en place un service minimum de 3 ambulances sur 8 pour les nuits.
Nous sommes réquisitionnés par le Préfet pour les 5 manquantes.
Notre demande est simple :
Nous estimons qu’un minimum garanti(t)de 650 € nous permettrait un équilibre financier.
L’ensemble de la profession a proposé un modèle économique avec l’aval de notre SAMU et sans le moindre coût supplémentaire.
Refus total de notre CPAM.
Nous continuons donc notre mouvement de protestation. (en vous informant par cet affichage sur nos ambulances).
1 procédure amiable et 2 procédures judiciaires sont ouvertes contre la préfecture de la cote d'or
Notre confrère Yves BAILLY MAITRE de la SAS AMBULANCES DES 4 VILLAGES, a été poursuivi d’une manière scandaleuse par la Caisse primaire d’assurance maladie du jura.
A l’issue de la procédure et des calomnies proférées par la caisse Yves BAILLY MAITRE à été relaxé et blanchi de toutes ces accusations.
Aujourd’hui une procédure de dénonciation calomnieuse et d’indemnisation été lancée par notre confrère à l’encontre de cette caisse et nous espérons que justice lui sera rendue.
Il est certain que quelques soit l’indemnisation que notre confrère percevra cela ne lui rendra pas les heures et les nuits difficiles qu’il a passé.
pdf Lire le jugement :Relaxe de la cour d'appel de Besançon des Ambulances des 4 villages (458 KB>)>
Suite à la manifestation de blocage de la CPAM de Nice ce jour, nous avons été reçus par la Mr Maclou RIGOBERT sous-directeur et Mr LOPEZ
En contrepartie la profession s'engage à indiquer avant le 31/01/2018 à la CPAM les dates prévues par les entreprises pour migrer en SEFI
Merci à tous ceux qui ont pu se libérer pour participer à cette action, je trouve cependant lamentable que nous soyons contraints à ce type d'action pour que la CPAM n'abuse pas de sa situation dominante de payeur en mettant les entreprises en difficultés. Nous resterons bien sur vigilant sur les engagements pris.
J'ai toujours prôné la concertation, mais malheureusement, comme le dit l’adage : " quand tu es à Rome, fait comme font les romains…."
Confraternellement
Le président
Philippe LAURIOT
Un mouvement de grève a débuté dans les départements du Var, de la Côte d'or et de l’Isère.
Ce mouvement porte sur la grève des gardes ambulancières départementales et des transferts des urgences des hôpitaux de ces départements.
Dans le Var le préfet a pris des arrêtés de réquisition des entreprises de transport sanitaire mais cette pratique a des limites en effet tous les jours des motards de la gendarmerie apporte à l'entreprise réquisitionné un arrêté qui doit être conforme à la règlementation complexe en matière de réquisition.
D'ores et déjà des pourparlers ont commencés pour résoudre les conditions d'interventions des ambulanciers privés dans ce département.
Vous connaissez peut-être cette pièce de Samuel Beckett dans laquelle deux vagabonds viennent à un rendez-vous ou ils attendent Godot, un homme qui ne viendra jamais...
Je ne suis pas écrivain mais je vais tout de même vous raconter une histoire.
En 2003, fort de l’absurdité des 35 heures et constatant qu’il a de gros problèmes pour trouver des ambulanciers la nuit car il a supprimé les astreintes, l’Etat décide de créer les gardes départementales pour pallier à ce problème. Ce système n’a cessé d’être décrié depuis sa création, mais pourtant rien n’a changé.
On a bien tenté de créer des projets ne correspondant ni aux attentes des intéressés, ni aux besoins de notre système d’urgence pré hospitalière et nous voici maintenant arrivés aux manifestations d’ambulanciers à bout ….
Exemple démonstratif s’il en est :
La CNAMTS nous a convoqués le 28 février dernier pour ouvrir une négociation sur un modèle économique de la garde départementale qui ne répond pas aux préoccupations des ambulanciers.
Nous NE POUVONS signer un tel accord.
Chers confrères,
A j-2 de la 5ème université du transport sanitaire où vous aurez le plaisir de pouvoir rencontrer Monsieur Nicolas REVEL, directeur général de la CNAMTS, il me semble important de revenir sur la réunion du 3 novembre 2016 entre les organisations professionnelles et la direction de la CNAMTS.
Lors de cette réunion aucun des sujets abordés n’a trouvé de solution, le premier point de l’ordre du jour était la revalorisation de la garde départementale, la réponse de Mr Nicolas REVEL est aussi simple que claire : « il n’y aura pas de revalorisation des tarifs de la garde, nous ne pouvons nous le permettre si nous voulons préserver l’équilibre du budget 2017 »
Quand je vous entends régulièrement, lors de nos échanges, me dire que vous ne voulez plus de cette garde déficitaire, quand je constate les augmentations tarifaire concédées aux médecins, quand je vois dans les CODAMUPS le cout de la permanence des soins par les médecins, quand je regarde les autres professionnels de santé…… ce discours est-il audible ? Pouvons-nous accepter encore longtemps cet état de fait ? Être la seule profession à 60% de remise ? Ne pas avoir été augmenté depuis 2003 ?
Ce tarif était déjà basé sur une utopie comptable en 2003, quand je vois la position des autres fédérations qui osent proposer des modifications du système tel que : diminuer la garde de 2 h (en début, en fin ou au milieu des gardes.. ?), diminuer le nombre de secteurs (au détriment de qui ? rurale ?) ce qui selon eux augmenterai la rentabilité pour nos entreprises….
De qui se moque-t-on…..
Quand on me parle de deniers publics, donc des nôtres, et que l’on continue à regarder par le petit bout de la lorgnette en ne regardant que le blocage du tarif ambulance…..
Considérons la dépense publique dans son ensemble, nous sommes l’effecteur le moins onéreux, cela est incontestable … Qui aura le courage et la lucidité de vraiment mettre les choses à plat et de revaloriser nos tarifs pour nous donner encore plus d’efficience ?
Ilot d’ambulancier privé dans un océan de services publics inefficients et budgétivores, devons-nous continuer dans cette voie ????.
Arrêtons de nous considérer comme une seule ligne de dépense, mais plutôt comme des générateurs d’économies.
Confraternellement.
Le président
Par arrêté du ministre des finances et des comptes publics, de la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes et du ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, porte-parole du Gouvernement, en date du 8 juin 2015, est fixé le modèle S3139e du formulaire « Demande d’accord préalable de transport valant prescription médicale » enregistré par le secrétariat général pour la modernisation de l’action publique sous le numéro CERFA 11575*05. La notice explicative est également enregistrée sous le numéro 50743#05.
Ce formulaire pourra être obtenu auprès des organismes d’assurance maladie. Il sera également accessible pour impression en tant que spécimen sur les sites internet www.ameli.fr et www.service-public.fr.
Il se substitue au modèle S3139d « Demande d’accord préalable- Prescription médicale de transport » fixé par le troisième alinéa, qui est abrogé, de l’arrêté du 17 février 2015 fixant les modèles des formulaires « Prescription médicale de transport » et « Demande d’accord préalable-Prescription médicale de transport ».
Mesdames, Messieurs,
Directeurs des Centres Hospitaliers, Cliniques et Centres de soins du CALVADOS
Caen, le 11/11/2014,
Regroupement de Centres Hospitaliers, Accroissement de l’activité ambulatoire, Hospitalisation à domicile, et Secours à personne, sont autant de vecteurs qui exigent de notre métier une présence professionnelle de tous les instants.
Cette pluridisciplinarité croisée aux maitrises des dépenses de santé ne nous laisse plus aucune latitude quant au temps requis par prestation.
S’ajoute à ce contexte, des contraintes sociales fortes où gestion d’amplitude, temps
de pause/repas/coupure sont omniprésents.
Les entreprises de Transports sanitaires ont toujours contribué au delà de leurs missions à la qualité de la prise en charge hospitalière :
- entrée/sortie administrative
- pesée, manipulation sur matériels des centres hospitaliers
- accompagnement à la récupération de vestiaires, pharmacie, trésorerie
Les ambulanciers de l'Aveyron sont en colère. Hier, ils se sont rendus à la caisse primaire d'assurance maladie de l'Aveyron. Le but, «lui faire entendre raison» quant aux différences de remboursement entre les taxis «simples» et les taxis ambulanciers.
Les ambulanciers sont mécontents et comptent bien le faire savoir. Dans leur ligne de mire, les «pratiques discriminatoires» de la caisse primaire d'assurance maladie de l'Aveyron. En effet, les ambulanciers expliquent que la CPAM de Rodez fait le choix «d'exterminer» la profession en créant une différence tarifaire entre les transports sanitaires et les sociétés de taxis. En clair, «la CPAM de l'Aveyron a décidé de rembourser différemment les transports en taxi, selon qu'on est une société d'ambulance ayant des taxis ou une société de taxis simples», «si la CPAM continue comme ça, c'est la mort du tiers-payant. Un paradoxe, puisque Marisol Touraine travaille à sa généralisation chez les médecins».
Suite à notre demande et conformément au protocole d’accord du 18 novembre 2013, nous sommes convoqués le 14 mars 2014 au siège de la CNAMTS pour l’ouverture des négociations tarifaires applicables en 2015.
Cette négociation comprendra la signature d’un avenant permettant d’intégrer dans les tarifs, les conséquences de la fin du CAQCS VSL au 31 décembre 2014.
Nous aborderons également la situation économique globale des transporteurs sanitaires et notamment le poste ambulance.
Le délai d’application de tout accord passé avec l’Assurance Maladie étant d’environ 8 mois, il était nécessaire d’acter avant la fin du 1er trimestre l’ouverture de ces négociations.
Nous vous ferons part de l’avancée de ces discussions.
Bernard PELLETIER
Président
Convocation CNAMTS 14 mars 2014
pdf
Objectif TVA réussi
La réunion du 2 Décembre 2013 à la CNAMTS découle directement du protocole signé, avec cette dernière, par toutes les fédérations du Transport Sanitaire, le 18 Novembre dernier.
Conformément au mandat que vous nous aviez donné, notre unique objectif était de formaliser un texte arrêtant les contours d’un CAQCS VSL, limité dans le temps, afin de permettre à nos entreprises de franchir la date du 1er janvier 2014.
Lors de cette négociation, il était important d’acter les 3 points suivants :
Entre
L'Union nationale des caisses d'assurance maladie (UNCAM), représentée par Frédéric van ROEKEGHEM, son directeur général
Et:
La Fédération nationale des transporteurs sanitaires, représentée par Thierry SCHIFANO, son
Président,
La Fédération nationale des ambulanciers privés, représentée par Bernard PELLETIER, son
Président,
La Fédération nationale des artisans ambulanciers, représentée par Jean-Claude MAKSYMIUK, son président
Téléchargez le protocole d'accord sur la TVA 10 % du 2 decembre 2013
La réunion qui s'est déroulée hier lundi 18 novembre 2013 à la CNAMTS, à aboutie cette nuit à un protocole d'accord entre les partenaires, concernant les conséquences du relèvement du taux de TVA au 1er janvier 2014 sur l'activité VSL.
- le CAQCS VSL du 29/03/2012, sera aménagé par voie d'avenant et sera rendu plus attractif, pour permettre aux entreprises non signataires d'y souscrire.
- le taux de rémunération du contrat passera de 1,5% à 4,5% et sera applicable au 1er janvier 2014.
- un avenant relatif au VSL sera conclu lors du 1er trimestre 2014, pour permettre l'intégration des tarifs négociés dès la fin du CAQCS prévu au 31/12/2014.
- une négociation tarifaire s'ouvrira courant 2014 pour évaluer la situation économique des entreprises.
L'avenant définitif du CAQCS pour son application au 1er janvier 2014, sera signé par les partenaires le 2 décembre prochain.
La voie du CAQCS a été choisie car elle permet une application immédiate des accords conclus, au détriment de la voie conventionnelle qui, elle, impose un délai réglementaire de 8 mois avant la mise en application de tout accord.
Vous trouverez le protocole d'accord du 18/11/2013 sur le site de la FNAP : www.fnap.fr
Cet accord, s'il apportera une bouffée d'oxygène cumulée avec les dispositions du CICE, ne nous fait pas perdre de vue que la situation économique des entreprises reste précaire.
Je remercie celles et ceux, qui par la sollicitation de leurs élus députés et sénateurs, ont permis que cette négociation aboutisse à la prise en compte de nos revendications.
Bien cordialement.
Le président
Bernard PELLETIER
Protocole TVA 10 % du 18 novembre 2013
Fraudes: cessons la stigmatisation des ambulanciers par l'Assurance Maladie
Le 28 Octobre 2013
Chers confrères
Nous sommes en pleines discussions avec les ministères du Budget, de la Santé et de la CNAMTS pour limiter les effets du PLFSS 2014.
On a pu constater que, ces dernières années, nous avons été fragilisés dans le développement de nos entreprises. D’un PLFSS à l’autre notre profession a été stigmatisée laissant entendre que nous étions un frein à l’épanouissement de la filière soin. La réalité est toute autre. Il n’est pas question d’en rester là. Notre âpre engagement maintient la pression pour faire entendre notre désaccord et défendre nos propositions. La marge de manœuvre est étroite. Elle existe encore. Lancer le vent de la contestation, des manifestations de façon prématurée, hypothéqueraient les dernières chances d’aboutir à un accord raisonnable pour tous. Partir trop tôt est aussi préjudiciable que de partir trop tard. La porte n’est pas complètement fermée, il nous importe de maintenir le dialogue au plus loin de l’acceptable. Cela n’exclut pas des actions pour faire pression sur les décideurs.