Le Finistère est loin de tout et reste, à ce jour, «relativement » préservé des certains tracas, mais le loup arrive à grand pas... et les ambulanciers commencent à s’inquiéter et s’interroge sur un avenir qui va se compliquer.
Nous n’échappons pas à la problématique de la garde et sa rentabilité en zone rurale avec en plus sa complexité organisationnelle inhérente à sa topologie (17 secteurs et 19 lignes de garde repartis sur tous le département pour 910 000 habitants et 6 733km2).
Notre département réalise plus de 40 000 interventions / an à la demande du CRRA (transports simples, médicalisés et sorties blanches inclus) et ces chiffres ne comprennent pas les interventions sur demande directe de médecins (généralistes, spécialistes et SOS).
Un cahier des charges de l’UPH, unifiant les pratiques des 4 départements bretons a été mis en place depuis le 1er janvier 2018, avec toujours plus de contraintes (plus ou moins louables), mais sans contreparties (véhicules ASSU et géolocalisation, entre autres, imposés à court terme).
A ce jour nous assistons à une migration par de nombreux regroupements et/ou développements: Jussieu, associations de sociétés et disparition des petites structures isolées rachetées par des structures plus importantes…….
L’avenir via la mise en place des plateformes transports et les appels d’offres issus de l’article 80 amène les entreprises à s’unir ou se développer pour pouvoir résister aux «mastodontes» qui se créent.
A ce jour, aucun appel d’offre n’a encore été lancé dans notre département et seul le CHRU de Brest est en train de mettre en place une plateforme transport, en concertation avec les transporteurs sanitaires et taxis conventionnés, qui devrait être active d’ici la fin de l’année. C’est la société GEO SOFT Aquitaine fournisseur de SMS, alias Carius??) qui a été choisi et le logiciel est financé par le CHRU et l’ARS. Pour l’instant, sans contrepartie financière demandée aux transporteurs.