En 2023, 174 860 élèves ou étudiants, dont 84 % de femmes, sont inscrits dans l’une des 1 398 formations aux professions de santé non médicales et de sage-femme, en France métropolitaine et dans les départements et régions d’Outre-Mer (DROM).
Parmi eux, 100 140 préparent un diplôme d’infirmier (toutes années de scolarité confondues) et 30 300 un diplôme d’aide-soignant. Ces deux formations représentent donc 75 % des inscrits en 2023 dans les 16 disciplines sanitaires appartenant au champ de l’enquête. 4017 préparent le diplôme d’ambulancier (2564 hommes et 1453 femmes).
Ce sont dans les formations d’auxiliaire de puériculture, de sage-femme et de préparateur en pharmacie hospitalière que les effectifs progressent le plus (respectivement +12 %, +11 % et +9 %). Entre 2022 et 2023, le nombre de personnes diplômées croît le plus fortement dans les formations d’auxiliaires de puériculture (+21 %), d’infirmiers anesthésistes (+14 %), de sages-femmes (+9 %), d’aides-soignants (+9 %) et de techniciens en laboratoire médical (+6 %).
A l’inverse, le nombre de diplômés est en baisse dans certaines formations, notamment dans celles formant au métier d’ambulancier (-22 % en 2023, après une hausse en moyenne de 13 % par an entre 2020 et 2022).
Dans l’ensemble des formations, toutes années de scolarité confondues, 14 370 interruptions de scolarité ont été dénombrées en 2023, dont 56 % d’interruptions provisoires.
Les interruptions pour raisons personnelles (problèmes de santé, motifs familiaux, etc.) représentent, toutes formations confondues, 61 % des interruptions provisoires et 24 % des interruptions définitives. Il s’agit du premier motif expliquant les interruptions provisoires et du second motif le plus cité pour les interruptions définitives.
Certaines formations se distinguent avec des motifs principaux plus fréquemment cités que dans d’autres. Ainsi, 21 % des élèves en formation d’ambulancier ont arrêté provisoirement leurs études en raison de difficultés financières.
Enfin, les élèves en formation d’ambulancier ou en formation d’auxiliaire de puériculture sont, en proportion, plus nombreux à avoir interrompu définitivement leur formation du fait de difficultés en lien avec leur stage ou leur alternance (respectivement 19 % et 14 %).