Que nous reste-t-il ?

Depuis 2003, nos entreprises supportent une garde ambulancière non rentable et déstructurante pour nos sociétés. Depuis toutes ces décennies, nos tutelles nous sortent le miroir aux alouettes en nous promettant des changements et en nous affirmant qu'ils ont pleinement conscience du rôle central de l'ambulancier dans la chaine de l'urgence.

Après tous ces beaux discours, on nous met autour de la table pendant des années pour qu'enfin nous aboutissions à une réforme de l'urgence préhospitalière digne de ce nom.... Et à la fin des "négociations", on nous propose quoi ? Une réforme low-cost où comme d'habitude on met de côté une grande partie de la population et des entreprises. 

En admettant que cette réforme soit un progrès pour nous, nos gouvernants qui hier nous disaient qu'il fallait vite signer pour une mise en place rapide font désormais volte-face et semblent faire tout leur possible pour ne pas mettre en place cette refonte de l'aide médicale urgente.

Et aujourd'hui, la cerise sur le gâteau, le projet de loi Matras qui prévoit ni plus ni moins de donner entre autres aux pompiers la mainmise sur les transports urgents.

Alors que nous reste-t-il comme possibilité ? 

A vous de nous le dire, mais ce qui semble certain c'est que la solution n'est pas de rester dans l'attentisme et de regarder le train (rouge) passer...